Sega vend Relic et supprime 240 postes suite à l'effet Covid-19 initial. - Gamerush

Sega vend Relic et supprime 240 postes suite à l’effet Covid-19 initial.

Sega annonce des « réformes structurelles » et des licenciements

Après avoir abandonné Hyenas l’année dernière, Sega a promis des « réformes structurelles ». Aujourd’hui, nous savons à quoi ressemblent ces réformes.

Sega a annoncé qu’il licencierait 240 employés à travers Sega Europe, le développeur mobile Sega HARDlight et le studio Total War Creative Assembly. De plus, la société a vendu le développeur de Company of Heroes, Relic Entertainment, qui deviendra un studio indépendant avec l’aide d’un « investisseur externe » dans les années à venir.

Relic Entertainment devient un studio indépendant

Sur Twitter, Relic a informé ses fans que son passage à l’indépendance était un « énorme changement » pour l’entreprise. Cependant, cela n’affectera pas le support continu de Company of Heroes 3 ni sa prochaine mise à jour 1.6 prévue en avril.

Les licenciements chez Sega

Si ces licenciements sont tristes, ils n’étaient pas totalement inattendus. En septembre dernier, Sega avait annoncé qu’il effectuerait des « réformes structurelles » dans ses studios européens après avoir brusquement abandonné Hyenas, le shooter en live-service de Creative Assembly. La société avait également procédé à une série de coupes à cette époque.

Mais Sega n’en avait pas fini. La société a maintenant publié une déclaration annonçant ce dernier tour de licenciements, faisant directement référence à sa promesse de septembre de « réformes structurelles ».

Les raisons des licenciements

Sega explique que ces licenciements sont une réponse à « la baisse réactionnaire de la demande de rester à la maison en raison de Covid-19 et à la récession économique due à l’inflation, etc. », ainsi qu’à une tendance générale à la baisse de la rentabilité.

Les licenciements visent à « s’adapter rapidement à ces changements dans l’environnement et à améliorer la rentabilité », tout comme la vente de Relic. Jurgen Post, le patron de Sega Europe, s’est excusé auprès des personnes touchées par les coupes, mais a affirmé qu’elles étaient nécessaires « pour assurer l’avenir de notre activité de jeux ».

Le futur de Sega

Sega et ses studios doivent « se concentrer sur ce qu’ils font de mieux et se positionner le mieux possible pour l’avenir ». En novembre, Sega avait présenté aux investisseurs sa stratégie de service en direct avec Creative Assembly, attribuant cette décision à l’euphorie des « vents favorables de la période précoce de Covid-19 ».

Comme beaucoup d’entreprises de jeux, Sega – ou plus précisément, le personnel de Sega, qui n’avait probablement pas son mot à dire à l’époque du confinement – récolte maintenant les conséquences des décisions prises comme si le boom de la consommation du début de la période Covid allait durer éternellement.

En février, nous avons dressé un graphique montrant l’impact de 16 000 licenciements dans l’industrie du jeu. Ce graphique est maintenant dépassé : les coupes n’ont fait que continuer depuis lors.

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