Le huitième épisode de X-Men '97 marque un début difficile pour la fin de saison. - Gamerush

Le huitième épisode de X-Men ’97 marque un début difficile pour la fin de saison.

Le début de la fin pour la première saison de X-Men ‘97

Le huitième épisode de X-Men ‘97 marque le début de la fin pour la première saison de la série. Intitulé « Tolerance Is Extinction – Part 1 », cet épisode est le premier volet de la finale en trois parties. Il a la lourde tâche de commencer à rassembler les nombreux fils narratifs de la série et de réunir son grand ensemble de personnages. Malgré une animation époustouflante et de l’action à haute tension, l’épisode semble narrativement plus faible que le reste de la série en raison de sa nature préparatoire. Cependant, un cliffhanger de dernière minute promet de remettre les choses sur les rails.

Une course contre la montre pour nos héros

La première partie de la finale démarre sur les chapeaux de roues après la révélation de l’épisode précédent que Bastion est le grand méchant de cette saison. C’est un personnage avec une histoire complexe dans les comics, mais pour faire simple, c’est un homme qui déteste les mutants et qui est à la fois homme et super-sentinelle avancée. Nos héros, Cyclope, Jean et Cable, tentent de comprendre à qui ils ont affaire, ce qui nous donne un aperçu intéressant de l’histoire de Bastion et de sa relation avec le futur lointain de Cable, ainsi que de son propre passé troublé qui reflète en bien des points le sort des mutants.

Un rythme effréné

Malgré l’intérêt de cette histoire, l’épisode ne lui laisse pas le temps de respirer. Très vite, une armée de sentinelles zombifiées commence à attaquer nos héros. S’ensuit une course-poursuite en avion puis en voiture (sponsorisée par Porsche !), tandis que Logan, Diablo et Beast défendent la X-Mansion. L’animation est mise en valeur par de superbes séquences d’action, notamment celle où Diablo combat avec trois épées (la troisième étant maniée par sa queue).

Un final en trois parties

Diviser le final en trois parties aurait dû permettre de raconter une histoire intéressante sans se presser. Pourtant, « Tolerance Is Extinction – Part 1 » semble précipiter les choses. Comme dans les épisodes précédents, on se demande pourquoi certaines histoires sont adaptées si elles sont traitées si rapidement. La partie la plus intéressante de cet épisode est celle qui suit Jubilee et Roberto, qui ont toujours été le cœur de X-Men ‘97. Voir Roberto affronter son identité de mutant est captivant, que ce soit les petites joies qu’il découvre grâce à Jubilee ou le mauvais traitement qu’il reçoit de son entourage, y compris de sa propre famille.

Un cliffhanger prometteur

Malgré le rythme effréné de l’épisode, la fin nous ramène à l’ambition narrative qui a fait la force de X-Men ‘97. Magneto s’échappe de sa prison et, face au génocide de son peuple (encore une fois), il en a assez de jouer le jeu de Charles pour faire la paix avec l’humanité. Il déclare donc la guerre. Cette fin incroyable nous offre une des répliques les plus marquantes de l’histoire des X-Men : « Magneto avait raison ». Dans le contexte de X-Men ‘97, cette phrase a plus d’impact que jamais. C’est un moment fort qui m’a donné des frissons.

Un conflit récurrent

La série a beaucoup tourné autour de Magneto qui se retient tout en pointant du doigt les atrocités commises, en disant « Je vous l’avais bien dit ». Maintenant, il peut enfin se lâcher. Ma seule inquiétude est que le retour de dernière minute de Charles sur Terre risque de faire retomber X-Men ‘97 dans le conflit le plus éculé de l’univers mutant : Charles contre Magneto. Trop souvent, Charles représente l’idée confortable d’une révolution non perturbatrice, l’idée que les peuples persécutés du monde doivent être pacifiques et coopératifs, malgré toute la violence qui leur est faite. La volonté de Magneto de travailler de manière plus réaliste vers un véritable changement révolutionnaire, y compris en utilisant la violence contre l’oppresseur, est un concept inconfortable pour les normes de la société. C’est pourquoi il est si souvent réduit à un méchant de carton-pâte. Espérons que X-Men ‘97 évite cet écueil et reconnaisse la vérité : Magneto a raison.

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