Le programmeur canadien Gary Bowser a été condamné à payer une amende astronomique et à purger une peine de prison suite à un procès intenté par Nintendo en 2020. Accusé de « conspiration pour contourner des mesures technologiques et de trafic de dispositifs de contournement », Bowser a dû faire face à la justice.
Un membre de Team-Xecuter
Bowser était membre de Team-Xecuter, un groupe de hackers qui facilitait l’utilisation de divers ROMs (Read Only Memory – une version piratée d’un programme de jeu) depuis 2013.
Une amende qui pèse lourd
Malgré sa situation difficile, Bowser doit payer « 25-30% » de ses revenus à Nintendo, une entreprise qui a réalisé un bénéfice net de 271,2 milliards de yens (environ 1,85 milliard de dollars) sur une période de six mois l’année dernière.
Une vie difficile après la prison
Selon une interview publiée par The Guardian, Bowser a réussi à trouver un logement et estime qu’après le loyer, il lui reste quelques centaines de dollars pour la nourriture et les autres nécessités. Il envisage de recourir à des services d’aide alimentaire.
Un manque de soutien médical en prison
En prison, Bowser a souffert de douleurs chroniques dues à l’éléphantiasis, aggravées par un manque d’assistance médicale. « Pendant un moment, je ne pouvais même pas mettre une chaussure à mon pied gauche, alors je marchais pieds nus. »
Un réveil brutal
Bowser raconte son arrestation avec émotion : « Le jour où cela s’est passé, je dormais dans mon lit, il était quatre heures du matin, j’avais bu toute la nuit… Je me réveille et je vois trois personnes autour de mon lit avec des fusils pointés sur ma tête. »
Un travail en prison
Malgré tout, Bowser a trouvé du travail en prison en offrant des conseils aux autres détenus. Il a payé Nintendo 25 dollars par mois pendant qu’il effectuait ce travail.
Une sentence comme un message
« La sentence était comme un message pour les autres », dit-il, arguant que son rôle au sein de Team-Xecuter était plus de maintenance que de distribution directe. Bien que les actions de Bowser aient été certainement criminelles, l’impact sur sa vie ne semble pas être une réhabilitation d’un ancien délinquant, ni même une punition proportionnée.
Un message fort de Nintendo
Le juge Robert Lasnik a souligné qu’il y avait un « rôle à jouer ici en termes de message » et a demandé à l’avocat de Nintendo, Ajay Singh, ce qu’ils pouvaient faire pour convaincre les gens qu’il n’y a pas de gloire dans le piratage.
Conclusion
La situation de Bowser soulève des questions sur la justice et la proportionnalité des peines. Pour suivre l’actualité des jeux vidéos et du streaming, rejoignez la newsletter Gamerush.
